Porte-bonheur du Nouvel An

ils se retrouvent sur les cartes de vœux et sur les bûches

Le houx

Pour beaucoup, le houx devait être un plante magique puisqu'il restait vert toute l'année. On utilise la branche de houx pour les petits cadeaux porte-bonheur qu'offraient les Romains au cours de leurs festivités. Les Germains employaient aussi les rameaux de la plante ; durant la période de la Joelfeest, ils les suspendaient dans la maison pour célébrer le retour du printemps.Quant au celtes, ils le considéraient comme une plante sacrée,  à coté du lierre et du gui. Dans la chrétienté, le houx devint un symbole de la couronne d'épines et donc de la passion du Christ.

Le fer à cheval

La puissance protectrice attribuée au fer à cheval est d'abord à prendre au pied de la lettre : le fer protège le sabot du cheval. l'extraordinaire tient à ce que le fer ne se déforme que peu, voire pas du tout, même s'il supporte continuellement un cheval de 500 Kg. Jadis d'ailleurs, on considérait comme littéralement merveilleuses la malléabilité du fer, la fusion et la fonte de la matière chauffée au rouge. C'est pourquoi on croyait que les objets façonnés en fer pouvaient éloigner le mal.

le trèfle à quatre feuilles

Le trèfle à quatre feuilles est toujours considéré comme porte-bonheur parce que les chances d'en découvrir un sont minimes. Mais il y plus, des indices montrent que les trèfle était considéré par les Celtes notamment, comme une plante aux vertus protectrices, ils l'intégraient à des rituels contre les mauvais esprits et les sorcières.

les petits cochons

Le cochon est, chez nous, l'un des animaux à la réputation la plus ambiguë. On le trouve malpropre et vorace. C'est pourquoi jadis, on voyait en lui l'incarnation du diable. Mais le cochon est aussi un symbole de fécondité et de prospérité. Ce qui explique que les tirelires aient souvent la forme d'un porcelet et que les images de petits cochons accompagnent nos voeux de Nouvel an.

les champignons

Les champignons relèvent littéralement la tête à l'aube, et souvent en grand nombre. Ils sont donc considérés depuis longtemps dans la mémoires des hommes comme des symboles de prospérité. Les germains les assimilaient à "Donner", dieu de la force et de la fécondité. Sans doute pressentaient-ils déjà le lien entre la pluie abondante, qui, selon leur mythologie, était l'oeuvre de "Donner", et l'apparition des champignons

Le gui

Pour les celtes, le gui et l'arbre sur lequel il poussait, surtout le chêne, étaient sacrés. Lors d'un rituel annuel, on cueillait le gui sur l'arbre avec une serpe d'or ; les rameaux étaient ensuite utilisés comme remèdes contre divers maux, de la fièvre à l'épilepsie. De plus, on lui attribuait un pouvoir magique, vu qu'il reste vert même si l'arbre perd ses feuilles en hiver. Ainsi le gui devint le symbole par excellence de la force vitale, de la renaissance et de la victoire.